ACAT
Un soir à Châtel-St-Denis... En date du 7 janvier 1998, une équipe ACAT voit le jour à Châtel-St-Denis sous l'égide de M. René Canzalli et de quelques membres de groupes existants de Bulle et de Villars-sur-Glâne.
Voici les noms des membres fondateurs... Mme Claudine Gachoud - M. l'abbé Murith - M. Michel Pilloud - M. Albert Genoud - Melle Isabelle Maradan - Mme Madeleine Luisier - Mme Danièle Grandjean - Mme Gabrielle Ulrich - Mme Florence Tâche - Mme et M. Jeanine et Roland Tâche.
Les noms des membres passifs et actifs actuels... Les sœurs oblates de St François de Sales - M. Bernard Deschenaux - Mme Marie-Jeanne de Waegmaker - M. Roland Tâche - M. Michel Pilloud - M. Roger Carita - Melle Isabelle Maradan - Mme Anny Colliard - Mme Madeleine Luisier - Melle Julia Colliard - Mme Colette Cochard - Mme Danièle Grandjean - Mme Marianna Chaperon - Mme Sylvie Cardinaux - Mme Jeanine Tâche - Mme Marlies Elias - Mme Mireille Carita - Mme Lilette Tâche - Mme Annie Gilliard
L'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture a démarré en France, en 1974, grâce à l'initiative de deux femmes chrétiennes. Le premier groupe suisse a été fondé en 1979. Depuis 1986, une Fédération internationale rassemble les 25 ACAT nationales qui regroupent plus de 30'000 membres. Tout d'abord, l'ACAT se limite à la lutte contre la torture, la plus ignobles de toutes les violations des droits de l'homme. Dans sa dynamique d'action, elle a maintenant intégré à son but initial la lutte contre la peine de mort et les exécutions capitales.
Dès son origine, l'ACAT est un mouvement œcuménique car notre démarche tient compte aussi de l'aspect spirituel. Les membres s'engagent à prier pour les victimes, mais aussi pour les bourreaux. Ils prennent connaissance des informations sur les personnes torturées ou promises à la peine de mort. Ils interviennent directement - notamment par des lettres et des pétitions - afin de sauver les personnes menacées. Ils essaient aussi d'entrer en contact avec les victimes et leurs familles afin de leur apporter le soutien moral et parfois financier dont elles ont besoin.
Dans les communautés chrétiennes et dans le grand public, les militants de l'ACAT sensibilisent les gens sur la réalité de la torture et la nécessité de lutter contre ces traitements inhumains. Les jeunes sont particulièrement visés. L'ACAT passe dans les écoles. Oui, les chrétiens s'engagent aussi dans la lutte pour les droits de l'homme. Personne ne peut plus dire que ça ne sert à rien. L'ACAT nous prouve le contraire avec de nombreux exemples à l'appui. Il suffit parfois de rejoindre d'autres personnes sensibilisées à ces questions, de lutter avec les moyens du bord, de prier aussi, et des miracles éclatent.
C'est à la portée de chacun. .........Claude Ducarroz Témoignages tirés du courrier ACAT de prisonniers libérés.
A quoi ça sert tout ça ?
M. René Canzalli, cheville ouvrière de l'ACAT en Suisse romande, nous parle avec émotion de son ami Javuz Bimbay :
" Quand nous avons appris l'emprisonnement et les tortures subies par ce militant kurde des droits humains, nous avons alerté six groupes d'ACAT qui ont écrit chaque mois. Parmi eux, le monastère de la Fille-Dieu à Romont. La paroisse de Bulle s'est spécialement mobilisée par un soutien financier pour payer les frais d'hôpital. Finalement Javuz a pu gagner la Suisse avec sa famille, une autorisation de séjour dans sa poche. A son arrivée à Zürich, il a aussitôt voulu rencontrer ses amis de Fribourg qui l'avaient tellement soutenu. Maintenant son combat non-violent continue au service de son peuple. Je crois pouvoir dire que l'ACAT l'a sauvé du pire. J'ajoute que l'ACAT suisse en 1996 est intervenu pour des cas de tortures dans 36 pays, soit 293 personnes concernées. De plus, nous avons plaidé en faveur de 66 condamnés à mort. "
Javuz Bimbay, militant kurde des droits de l'homme, emprisonné et libéré grâce à l'action de l'ACAT... Plus efficaces, les organisations non-gouvernementales (ONG) veillent au grain, dénoncent, font pression et s'activent pour que les belles déclarations passent dans les actes. Parmi ces organisations figure l'ACAT (l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture).
Nous lui avons rendu visite. A travers elle, nous voulons honorer et remercier celles et ceux - innombrables - qui prennent des risques et luttent concrètement afin que les idéaux promulgués à New York en 1948 se réalisent dans les institutions et finalement dans les faits. Au service d'une humanité enfin....humaine.
Activités de l'ACAT Veveyse · ainsi que cultes au Gottau avec récoltes de signatures, au profit des trois journées mondiales : "La Torture " " La Peine de Mort " et " la Défense des Droits Humains ". · Présences également lors des soupes de Carême et des actions mondiales : "Nuits des Veilleurs " et "Villes pour la Vie ".
D'autre part, nous tenons un stand ACAT aux marchés · Rédaction de nos activités dans le bulletin de · Mise sur pied de conférences avec journalistes et divers · Débats guidés par un professeur sur les dégâts causés par · Notre soutien financier et épistolaire à des Une pensée particulière pour les sœurs Clarisses de Jongny qui nous soutiennent tout au long de l'année par leurs prières, leurs signatures et leur accueil fraternel notamment lors de notre séance de clôture. L'union fait la force, alors venez vous joindre à nous. Les membres de l'ACAT Veveyse.
Pour information : Tél. 021 921 67 45 Photo Châtel-St-Denis (collection privée) Peinture sur soie Mme Marie-Anne Pilloud Texte : ACAT Châtel-St-Denis Emilie Duding